L'auteur de nos réalisations :
 
 


 (C) M. Zimmermann

Biographie de l’auteur : Jean-Marc COMAS (Brive (19)) :

1989 – 1995 : Ecriture d’articles scientifiques et communications orales dans le cadre de congrès.

A partir de 2002 : Publication de livres grand public :
- ‘Ma thyroïde et moi’ (ed Iprédis)
- ‘Homme, mode d’emploi’ (ed Iprédis)
- ‘Le laurier reverdira, histoires extraordinaires en pays cathare’ (ed Lacour)

A partir de 2008 : Ecriture de pièces de théâtre sous le nom de Guillaume MILLER (pseudonyme) :
- ‘Bienvenue chez la Psy’ comédie délirante (SACD n°206194)
- ‘Votez pour moi’ comédie délirante (SACD n°226858)
- ‘Montségur, le sacrifice cathare’ drame historique (SACD n°231127)

Ces œuvres sont consultables et disponibles en ligne sur le site Le Proscénium en recherche par auteur : Guillaume Miller.

2009 : - ‘ La tragédie cathare mise en scène’ aux éditions Bénévent (Parution 2011) (Dédicace possible, voir partie ‘complément possible au spectacle’).
        

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 Cet auteur fait partie, avec son épouse, de la compagnie, ils sont présents, pour 90% des représentations. Jean-Marc nous fait souvent les introdutions.




Article de presse janvier 2013 :

Le médecin Jean-Marc Comas manie aussi bien le stéthoscope que l’écriture théâtrale
La Montagne
- Photo Frédéric lherpiniere
Le fil conducteur entre médecine et écriture, ce sont les mots, les phrases? ; la façon de les assembler ».?
Jean-Marc Comas est médecin, écrivain et auteur de théâtre. Il écrit sur la mémoire et l’humain. Il sera joué en février à la Grange.
L'art est dans la médecine, et vice-versa
Il n'y a pas de hasard ; pas vraiment en tout cas quand on fait défiler la vie de Jean-Marc Comas. Certains de ses patients l'ont cru mort ; il est bien vivant et s'offre même le luxe d'une seconde vie. Premier hasard pour lui que l'angoisse de la mort hante depuis toujours et qui trouve, après une maladie qui l'a laissé un temps tétraplégique, une opportunité d'être pleinement lui-même.
Jean-Marc Comas est médecin endocrinologue depuis une vingtaine d'années ; installé à Brive depuis 17 ans. Sa spécialisation en diabétologie ? Peut-être un hasard qui le relie à l'un de ses aïeuls, élève de Manet et membre des services secrets, décédé du diabète en ces temps où l'insuline n'existait pas.
Littéraire malgré des études scientifiques, il plonge dans l'écriture (hasard ?) grâce à la médecine. En rédigeant un livre de vulgarisation sur la thyroïde. De lourdes recherches, beaucoup de plaisir, mais « j'étais un peu frustré, parce que je voulais exprimer autre chose que de la littérature médicale grand public ».
Café-théâtre et tragédie
Baigné par ses racines occitanes, il écrit sur les Cathares. Puis se lance dans le café-théâtre. Pour « la détente, la communion avec les spectateurs. Je ne suis pas fait pour les planches, mais je suis admiratif des gens de théâtre ».
Sauf que, estime-t-il, « les gens qui font rire ne sont pas considérés par le milieu du théâtre ». Il se lance donc un défi : écrire une tragédie. Hasard ? C'est le siège de Montségur qui lui tombe sous la plume. « Les Cathares, c'est sentimental chez moi. J'ai écrit ça dans l'émotion ». Ce qui n'empêche pas les messages de passer, sur l'hérésie, la féodalité, les femmes, l'Occitanie, la géopolitique.
Tous les personnages sont réels, sauf celui d'une servante, « une sorte de soldat inconnu de l'époque, qui parle du rôle des femmes, de la mémoire, de l'emprise de la religion… Il faut beaucoup de repères historiques pour avoir, après, une liberté d'écriture. Il y a une musique, il faut que ça sonne bien ».
Il poursuit : « Dans chacun de mes personnages, j'essaie de mettre une référence à ce que j'ai fait, ce que je suis ; juste pour les initiés. Sinon, je me faufile dans les personnages, aussi bien les hommes que les femmes. C'est toujours mon angoisse de la mort… Faire revivre un personnage, ce n'est pas une résurrection, c'est ce qu'on appelle le souvenir ».
Depuis son accident de santé, Jean-Marc Comas a décidé d'abandonner la tragédie ; d'écrire encore, mais de « faire jaillir la lumière et transmettre le bonheur ». « Cet instant où j'ai été suspendu avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, m'a décidé à parler de moi, de ce que je peux écrire et qui pourrait plaire. J'ose… C'est peut-être le moment de le faire ».
« J'ai besoin
de la médecine
pour fructifier
dans l'écriture »
Un festival belge vient de lui commander une pièce sur la nutrition. Lui réfléchit à la gourmandise. Hasard ? Un Gargantua rubicond domine de son 'il jovial le salon de cet amateur de bonne chair. Comme toujours, il y aura des références historiques, un souci de la mise en scène. « C'est l'apport de la médecine. On essaie de voir en 3D et d'anticiper. À un moment, il faut s'arrêter, et proprement ».
Le praticien a hâte aussi de retrouver ses patients. Comme la médecine est un art - une remise en cause, une technique infiniment humaine -, l'art peut être une médecine. « Le monde serait encore plus triste s'il n'y avait pas l'art ; sans art, pas de mémoire. Personnellement, je m'aperçois que j'ai besoin de l'un pour exercer l'autre, j'ai besoin de l'un pour fructifier dans l'autre. Mon expérience malheureuse a entraîné une réaction profonde. Je pense que je serai encore plus productif ».
Blandine Hutin
blandine.hutin@centrefrance.com

 




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